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Article de F.R. 

Le président du Rassemblement national exclut un vote favorable sur le projet de loi immigration, sauf "suppression des mesures qui visent à faciliter la régularisation d'immigrés clandestins".

"Il faut aller beaucoup plus loin". Alors que les travaux de la Commission mixte paritaire (CMP) autour du projet de loi immigration ont été suspendus dans la nuit à cause un différend inattendu sur les allocations familiales, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a annoncé que son parti "abstiendra ou votera contre", sauf "suppression des mesures qui visent à faciliter la régularisation d'immigrés clandestins".

"Je dis à mes électeurs que je ne soutiens pas un texte qui va accélérer l'immigration dans notre société, sous couvert d'un ensemble de mesures qui en apparence restreignent l'octroi d'un certain nombre de prestations sociales", a-t-il déclaré sur France Inter.

Le leader d'extrême droite, a toutefois semblé montrer une inflexion, alors que le groupe de 88 députés Rassemblement national à l'Assemblée nationale avait jusqu'alors laissé entendre qu'il voterait contre le texte.

"Nous n'avons pas décidé" quelle position adopter "pour une raison très simple: le texte évolue à vitesse grand V", a fait valoir celui qui doit conduire la liste RN aux élections européennes en juin prochain.

"Ce n'est pas encore voté"

Le conclave de députés et sénateurs qui va décider du sort de la loi immigration doit reprendre ce mardi 19 décembre au matin, après s'être interrompu dans la nuit, butant sur des désaccords de dernière minute entre l'exécutif et la droite.

La Commission mixte paritaire, qui doit à nouveau se réunir à 10h30, a déjà validé plusieurs mesures introduites par la droite au Sénat: quotas d'immigration pluriannuels définis au Parlement, délit de séjour irrégulier puni d'une amende ou restriction de l'accès aux tarifs réduits dans les transports pour les sans papiers.

"Si les mesures qui visent à faciliter la régularisation d'immigrés clandestins sur le sol français sont retirées, nous pourrions voter ce texte", a-t-il ajouté, en faisant valoir qu'"il n'y a que les mesures que nous proposons qui permettraient de juguler l'immigration en France".

"Mais ce n'est pas encore voté", a mis en garde l'eurodéputé, en s'interrogeant: "est-ce que les députés de l'aile gauche de la majorité vont voter en faveur de ces mesures qui sont reprises du programme du Rassemblement national?"





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